Le carpocapse de la pomme et des poires (Cydia pomonella)

Biologie du Carpocapse des pommes et des poires

L’adulte : il s’agit d’un petit papillon, de 18 mm d’envergure, gris avec du brun / doré en bas des ailes. Il a deux antennes sur sa tête.

La larve : c’est une chenille qui mesure entre 1,8 et 15 mm, de couleur chair, avec une tête marron foncé.

Le carpocapse de la pomme et des poires est nocturne, il vol généralement de Mai à septembre, lorsque la température est d’au moins 16°C. La femelle dépose ses œufs sur les fleurs, les tiges et les feuilles. Il y à plusieurs générations, dont une seconde en été, généralement en Août. Les larves raffolent des pépins.

On repère la présence du visiteur par un trou laissé sur le fruit, visible quand de la sciure (déjection) ressort du trou.

Dès que la chenille a terminé son cycle, elle quitte le fruit, et se cache soit dans l’écorce du fruitier, soit dans le sol afin d’y poursuivre sa nymphose. Au printemps suivant ces nouveaux adultes émergeront de cocon.

Arbres fruitiers attaqués :

  • Pommier
  • Poirier
  • Cognassier
  • Abricotier
  • Pêcher
  • Prunier
  • Noyer

Moyen de lutte et de repérage

Pièges à phéromone : simple à mettre en place, il s’installe vers le mois d’avril. Le piège (idéalement un piège Funnel trap) est muni d’une phéromone pour carpocapse des pommes et attire puis capture les papillons mâles. Cela permet de repérer les vols, pour anticiper les traitements, et diminuer la population et la reproduction.

La confusion sexuelle : réservé aux pros, il s’agit de diffuseurs placés de façon à quadriller la parcelle, qui émette une phéromone spécifique à l’espèce qui perturbe l’odeur émise pas la femelle, ainsi les mâles confus par cet afflux d’odeur n’arrive plus à trouver les femelles et se reproduire.

Confusion sexuelle carpocapse basf

Crédit : agro.basf.fr

La bande de glu : il s’agit d’un collier de glu mis sur le tronc, il capture les chenilles à leurs descentes en fin de cycle.

Les nichoirs à mésanges : permet d’augmenter la présence des mésanges, grandes consommatrices de chenilles au verger.

Insecticides naturels : le Bacillus Thuringiensis agit sur les chenilles par ingestion. Il faut le vaporiser avant que les chenilles n’entrent dans le fruit (dès la capture dans les pièges à phéromones). Un insecticide de contact au Pyréthrines est très efficace, mais ne doit pas être utilisé lors de la présence des abeilles !

Piège à glu jaune : imite la chair de la pomme avec la couleur jaune.

Filet anti-carpocapse : solution la plus utilisé en pro, ce filet aux mailles très petites se pose lors des vols de carpocapse, c’est très efficace, mais couteux et parfois disgracieux pour certain.

Filet à carpocapse pommes

Crédit : filpack-agricole.com

Les nématodes : les nématodes SF sont des prédateurs naturels des chenilles.

 
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